INDICATION(S)
Affection peau et muqueuse
Affection peau et muqueuse
Brulure premier degre
Brulure premier degre
Colique nephretique
Colique nephretique
+ 0
Affection peau et muqueuse
Brulure premier degre
Colique nephretique
Contraction uterine au cours de le grossesse
Douleur
Manifestation spasmodique douloureuse
Plaie
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Grossesse
Sujet agé
Pédiatrie
DAFALGAN CODEINE, comprimé effervescent sécable
Paracétamol 500 mg
Phosphate de codéine hémihydraté 30 mg
Pour un comprimé effervescent sécable.
Excipients à effet notoire : un comprimé contient 30 mg d’aspartam (E951) (source
de phénylalanine), 59 mg de benzoate de sodium (E211), 385 mg de sodium, 300 mg
de sorbitol (E420), et dans l’arôme, 0,5 mg d’éthanol, 5 mg de fructose, du glucose,
du saccharose, des sulfites.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Comprimé effervescent sécable.
Indications thérapeutiques
DAFALGAN CODEINE, comprimé effervescent sécable est indiqué chez les patients
âgés de plus de 12 ans pour le traitement des douleurs aiguës d’intensité modérée
qui ne peuvent pas être soulagées par d’autres antalgiques comme le paracétamol
ou l’ibuprofène (seul).
Posologie et mode d''administration
Posologie
La posologie doit être adaptée à l''intensité de la douleur ; la plus faible dose
efficace doit généralement être utilisée, pour la durée la plus courte possible.
Cette dose peut être prise jusqu’à 4 fois par jour en respectant un intervalle
de 6 heures entre chaque prise.
La durée du traitement ne devra pas dépasser 3 jours et si la douleur n''est pas
soulagée, il est recommandé aux patients/soignants de prendre l''avis d''un médecin.
Toujours respecter un intervalle de 6 heures entre deux prises.
La posologie usuelle dépend de l''âge et du poids du patient (voir tableau posologique
ci-dessous) :
Adultes
Il n''est généralement pas nécessaire de dépasser 6 comprimés par jour. Cependant,
en cas de douleurs plus intenses, cette posologie peut être augmentée jusqu''à
8 comprimés par jour (posologie maximale). La dose totale quotidienne maximale
de paracétamol ne doit pas dépasser 4 g par jour ; la dose totale quotidienne
maximale de codéine ne doit pas dépasser 240 mg.
Population pédiatrique
Enfants âgés de moins de 12 ans
La codéine ne doit pas être utilisée chez les enfants de moins de 12 ans à cause
du risque de toxicité opioïde lié à la métabolisation variable et non prédictive
de la codéine en morphine. (Voir rubriques Contre-indications et Mises en garde
spéciales et précautions d''emploi).
Enfants âgés de 12 à 18 ans
Il est impératif de respecter les posologies définies en fonction du poids de
l’adolescent et donc de choisir une présentation adaptée.
La dose quotidienne recommandée est :
d''environ 60 mg/kg/jour de paracétamol à répartir en 4 prises, soit environ 15
mg/kg toutes les 6 heures,
d’environ 3 mg/kg/jour de codéine à répartir en 4 prises, soit environ 0,5 à 1
mg/kg toutes les 6 heures.
Chez les adolescents de plus de 50 kg : Il n''est généralement pas nécessaire
de dépasser 1 comprimé par prise. Cependant, en cas de douleurs plus intenses,
la dose peut être de 2 comprimés par prise, sans dépasser 6 comprimés effervescents
par jour (posologie maximale).
Populations particulières
Sujet âgé
La posologie initiale doit être diminuée de moitié par rapport à la posologie
conseillée chez l''adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction
de la tolérance et des besoins.
Insuffisance rénale
En cas d''insuffisance rénale, il existe un risque d’accumulation de codéine et
de paracétamol. En conséquence :
l''intervalle entre deux prises sera au minimum de 8 heures,
une réduction de la dose doit être envisagée,
chez l’enfant, une surveillance rapprochée doit être mise en place.
Insuffisance hépatique
Chez les patients atteints de maladie hépatique chronique active ou compensée,
en particulier ceux présentant une insuffisance hépatocellulaire légère à modérée
ou un syndrome de Gilbert (jaunisse familiale non-hémolytique), la dose de paracétamol
ne doit pas dépasser 3 g/jour.
Autres
La dose totale quotidienne maximale de paracétamol ne doit pas excéder 60 mg/kg
/jour (sans dépasser 3 g/j) dans les situations suivantes :
adultes de moins de 50 kg,
alcoolisme chronique,
malnutrition chronique (réserves basses en glutathion hépatique),
déshydratation.
Doses maximales recommandées
Attention : prendre en compte l’ensemble des médicaments pour éviter un surdosage,
y compris si ce sont des médicaments obtenus sans prescription (voir rubrique
Mises en garde spéciales et précautions d''emploi).
La dose totale quotidienne maximale de codéine ne doit pas excéder 240 mg.
La dose totale quotidienne maximale de paracétamol ne doit pas excéder (voir rubrique
Surdosage)
80 mg/kg/jour chez l''enfant de moins de 37 kg,
3 g par jour chez l''enfant de 38 kg à 50 kg,
4 g par jour chez l''adulte et l''enfant de plus de 50 kg.
Mode d’administration
Voie orale.
Les comprimés effervescents doivent être dissous dans un verre d’eau avant d’être
administrés.
Contre-indications
Enfant de moins de 12 ans.
Hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
Liées au paracétamol :
Hypersensibilité au paracétamol.
Insuffisance hépatocellulaire sévère.
Liées à la codéine :
Hypersensibilité à la codéine.
En association avec l’oxybate de sodium (voir rubrique Interactions avec d''autres
médicaments et autres formes d''interactions).
Chez les patients asthmatiques et insuffisants respiratoires, quel que soit le
degré de l''insuffisance respiratoire, en raison de l''effet dépresseur de la
codéine sur les centres respiratoires.
Au cours de l''allaitement (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Chez tous les patients de moins de 18 ans après amygdalectomie et/ou adénoïdectomie
dans le cadre d’un syndrome d’apnée obstructive du sommeil, en raison de l’augmentation
du risque d’évènement indésirable grave pouvant mettre en jeu le pronostic vital
(voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d''emploi).
Chez les patients connus pour être des métaboliseurs CYP2D6 ultra-rapides (voir
rubrique Mises en garde spéciales et précautions d''emploi).
Mises en garde spéciales et précautions d''emploi
Mises en garde spéciales
Pour éviter un risque de surdosage :
vérifier l''absence de codéine et de paracétamol dans la composition d''autres
médicaments, y compris si ce sont des médicaments obtenus sans prescription.
respecter les doses maximales recommandées (voir rubrique Posologie et mode d''administration).
Liées au paracétamol :
Chez l''adulte de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER
4 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique Surdosage).
Le paracétamol peut provoquer des réactions cutanées graves telles que la pustulose
exanthématique aiguë généralisée (PEAG), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ)
et la nécrolyse épidermique toxique (NET), qui peuvent être mortelles. Les patients
doivent être informés des signes précoces de ces réactions cutanées graves, et
l''apparition d''une éruption cutanée ou de tout autre signe d''hypersensibilité
impose l’arrêt du traitement.
Liées à la codéine :
Les douleurs par désafférentation (douleurs neurogènes) ne répondent pas à l''association
codéine paracétamol.
La surveillance doit porter notamment sur la vigilance de l''enfant : avant la
prise de ce médicament, assurez- vous que l''enfant ne présente pas de tendance
excessive ou anormale à la somnolence.
Métabolisme CYP2D6 :
La codéine est métabolisée en morphine par l’enzyme hépatique CYP2D6, son métabolite
actif. En cas de déficit ou d’absence de cette enzyme, l’effet analgésique attendu
ne sera pas obtenu.
Il est estimé que jusqu’à 7% de la population caucasienne peut présenter ce déficit.
Cependant, si le patient est un métaboliseur rapide ou ultra-rapide, il a un risque
augmenté, même à dose thérapeutique, de développer des effets indésirables dus
à la toxicité des opioïdes. Ces patients transforment la codéine en morphine rapidement,
en conséquence leur taux de morphine dans le sérum est plus élevé qu’attendu.
Les symptômes généraux de la toxicité des opioïdes incluent une confusion, une
somnolence, une respiration superficielle, un myosis, des nausées, des vomissements,
une constipation et un manque d’appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent
présenter des symptômes de dépression respiratoire et circulatoire, pouvant mettre
en jeu le pronostic vital et être dans de très rares cas fatals.
Les prévalences estimées des métaboliseurs ultra-rapides dans les différentes
populations sont résumées ci-dessous :
Utilisation en post-opératoire chez les enfants
Des cas publiés dans la littérature ont montré que la codéine utilisée en post-opératoire
chez les enfants après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans le cadre
d’un syndrome d’apnée obstructive du sommeil, entraine des effets indésirables
rares mais pouvant mettre en jeu le pronostic vital voire entrainer le décès (voir
rubrique Contre-indications)..
Enfants présentant une fonction respiratoire altérée
La codéine n’est pas recommandée chez les enfants pouvant présenter une fonction
respiratoire altérée du fait de désordres neuromusculaires, d’affections cardiaques
ou respiratoires sévères, d’infections des voies respiratoires supérieures ou
pulmonaires, de traumatismes multiples ou de procédures chirurgicales longues.
Ces facteurs peuvent aggraver les symptômes de la toxicité de la morphine.
Effet sur le Système Nerveux Central
Les effets des opioïdes sur le système nerveux central (SNC) peuvent provoquer
une dépression respiratoire grave qui peut être mortelle.
Les effets dépresseurs des opioïdes sur le SNC, dont la dépression respiratoire
et la sédation, doivent être pris en compte en cas d''une pathologie intracrânienne
connue ou suspectée, par exemple : traumatisme crânien ou d''autres lésions intracrâniennes.
De plus, ces effets sur le SNC peuvent compliquer l''évaluation neurologique.
Les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez le patient épileptique,
compte tenu de leur capacité de réduire le seuil de crise.
L''utilisation prolongée d''antalgiques, dont les opioïdes, augmente le risque
d''une céphalée par abus médicamenteux.
Un traitement par opioïdes, particulièrement en cas d''utilisation chronique,
peut déclencher une hyperalgésie chez certains sujets.
Effets respiratoires
Les opioïdes provoquent des dépressions respiratoires par des effets dépressifs
sur le SNC. Le risque de dépression respiratoire peut augmenter en cas d''utilisation
concomitante avec d''autres médicaments et en cas de facteurs pharmacogénétiques.
Effets gastro-intestinaux
La constipation, qui peut se révéler réfractaire à un traitement par laxatif,
constitue un effet indésirable du traitement opioïde et nécessite une surveillance
du transit intestinal.
Les nausées et les vomissements font partie également des effets indésirables
du traitement opioïde. Chez certains sujets, l''incidence des nausées et des vomissements
peut diminuer avec le développement d''une tolérance.
L''administration d''opioïdes peut masquer les symptômes d''une affection abdominale
aiguë.
Certains opioïdes, dont la morphine, peuvent augmenter la pression sur le sphincter
d''Oddi, ce qui suggère de prendre des précautions d''utilisation en cas de maladie
des voies biliaires, par exemple : la pancréatite et la cholélithiase, même si
un effet définitif n''a pas été déterminé.
Effets dermatologiques
Le prurit est un effet indésirable d''un traitement opioïde.
Effets hormonaux
Les opioïdes peuvent baisser les taux hormonaux et doivent être utilisés avec
précaution chez le patient atteint de troubles hormonaux.
Effets immunologiques
Certains opioïdes, dont la morphine, peuvent inhiber la fonction immunologique.
L''importance clinique de cet effet n''a pas été déterminée.
Effets musculo-squelettiques
Un traitement opioïde peut provoquer une rigidité musculaire et une myoclonie.
Effets sur les voies urinaires
Les opioïdes peuvent provoquer une rétention urinaire par une diminution du tonus
des muscles lisses dans la vessie et la perception de la distension vésicale par
une inhibition du réflexe de miction. Par conséquent, les opioïdes doivent être
utilisés avec précaution chez le patient atteint de striction urétrale ou une
hypertrophie prostatique.
Effets cardiovasculaires et cérébro-vasculaires
Les patients atteints d''hypovolémie ou d''hypotension seront surveillés pour
tout effet hémodynamique éventuel.
Tolérance
Une diminution de l''efficacité antalgique ou de la tolérance peut survenir avec
une utilisation prolongée d''opioïdes. Une tolérance croisée n''est pas complète
parmi les opioïdes et une tolérance peut se développer à des vitesses différentes
pour les divers opioïdes.
Dépendance, abus et mésusage
DAFALGAN CODEINE, comprimé effervescent sécable contient de la codéine, dont l’utilisation
régulière ou prolongée peut entraîner une dépendance psychologique et physique.
Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des
antécédents d’abus et/ou de dépendance (notamment aux médicaments et à l’alcool)
ou de trouble mental (par ex. dépression majeure). Tout abus ou mésusage peut
entraîner un surdosage et/ou le décès (voir rubrique Surdosage).
Précautions d''emploi
Sujet âgé : diminuer la posologie initiale de moitié par rapport à la posologie
recommandée, et l''augmenter éventuellement secondairement en fonction de la tolérance
et des besoins (voir rubrique Posologie et mode d''administration).
Liées au paracétamol :
Le paracétamol est à utiliser avec précaution en cas de :
poids < 50 kg (voir rubrique Posologie et mode d''administration)
insuffisance rénale (voir rubrique Posologie et mode d''administration)
insuffisance hépatocellulaire légère à modérée (voir rubrique Posologie et mode
d''administration)
syndrome de Gilbert (jaunisse familiale non-hémolytique) (voir rubrique Posologie
et mode d''administration)
déficience en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase (G6PD) (pouvant conduire à une
anémie hémolytique),
alcoolisme chronique, consommation excessive d''alcool (3 boissons alcoolisées
ou plus chaque jour), anorexie, boulimie ou cachexie (voir rubrique Posologie
et mode d''administration)
malnutrition chronique (réserves basses en glutathion hépatique) (voir rubrique
Posologie et mode d''administration)
déshydratation, hypovolémie (voir rubrique Posologie et mode d''administration).
En cas de découverte d''une hépatite virale aigüe, il convient d''arrêter le traitement.
Liées à la codéine :
L''absorption d''alcool pendant le traitement est déconseillée en raison de la
présence de codéine.
En cas d''hypertension intracrânienne, la codéine risque d''augmenter l''importance
de cette hypertension.
En cas de toux productive, la codéine peut entraver l''expectoration.
Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndrome douloureux
abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des
anomalies biologiques, évocateur d''un spasme du sphincter d''Oddi.
Le sujet âgé peut subir un risque accru d''effets indésirables associés aux opioïdes
tels la dépression respiratoire et la constipation. De plus, le sujet âgé a une
probabilité plus élevée d''utilisation concomitante de médicaments et ceci peut
augmenter le risque d''interactions médicamenteuses.
Liées à la présence des excipients à effet notoire :
Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant une intolérance
au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit
en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament.
Ce médicament contient 300 mg de sorbitol (E420) par comprimé effervescent. Les
patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas
prendre/recevoir ce médicament.
Ce médicament contient 59 mg de benzoate de sodium (E211) par comprimé effervescent.
Ce médicament contient 0,5 mg d’éthanol par comprimé effervescent. La faible quantité
d''alcool contenue dans ce médicament n''est pas susceptible d''entraîner d''effet
notable.
Ce médicament contient 5 mg de fructose par comprimé effervescent. L’effet additif
des produits administrés concomitamment contenant du fructose (ou du sorbitol)
et l’apport alimentaire de fructose (ou sorbitol) doit être pris en compte.
Ce médicament contient du glucose par comprimé effervescent. Les patients présentant
un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladie héréditaire rare)
ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient 385 mg de sodium par comprimé effervescent, équivalent
à 19,25 % de l''apport quotidien maximal en sodium recommandé par l’OMS. La posologie
quotidienne maximale de ce produit (6 comprimés effervescents) est équivalente
à 115,5 % de l''apport quotidien maximal en sodium recommandé par l’OMS. DAFALGAN
CODEINE, comprimé effervescent sécable a une teneur élevée en sodium. A prendre
en compte chez les personnes suivant un régime hyposodé.
Ce médicament contient 30 mg d’aspartam (E951) par comprimé effervescent. L’aspartam
contient une source de phénylalanine. Peut être dangereux pour les personnes atteintes
de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par l’accumulation
de phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement.
Ce médicament contient des « sulfites » et peut, dans de rares cas, provoquer
des réactions d’hypersensibilité sévères et des bronchospasmes.
Interactions avec d''autres médicaments et autres formes d''interactions
LIEES AU PARACETAMOL
+ Antivitamines K
Risque d''augmentation de l''effet de l''antivitamine K et du risque hémorragique
en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4
jours.
Contrôle plus fréquent de l''INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l''antivitamine
K pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.
+ Flucloxacilline
La prudence est recommandée lorsque le paracétamol est administré de façon concomitante
avec la flucloxacilline en raison du risque accru d''acidose métabolique à trou
anionique élevé (AMTAE), en particulier chez les patients présentant un facteur
de risque de déficit en glutathion tel qu’une insuffisance rénale sévère, un sepsis,
une malnutrition ou un alcoolisme chronique. Une surveillance étroite est recommandée
afin de détecter l’apparition de AMTAE, par la recherche de la 5-oxoproline urinaire.
Interactions avec les examens paracliniques
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à
la glucose oxydase- peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l''acide urique sanguin par
la méthode à l''acide phosphotungstique.
LIEES A LA CODEINE
Association contre-indiquée
+ Oxybate de sodium
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
Associations déconseillées
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l''alcool de l''effet sédatif de la codéine.
L''altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules
et l''utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l''alcool.
+ Bupropion, Cinacalcet, Duloxétine, Terbinafine
Risque d’inefficacité de l’opiacé par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur.
+ Fluoxétine, Paroxétine, Quinidine
Diminution de l’efficacité de l’opiacé par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur.
+ Morphiniques agonistes-antagonistes
Diminution de l''effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec
risque d''apparition d''un syndrome de sevrage.
+ Morphiniques antagonistes partiels
Risque de diminution de l''effet antalgique.
Associations à prendre en compte
+ Analgésiques morphiniques vrais, Antitussifs morphine-like, Antitussifs morphiniques
vrais, Autres analgésiques morphiniques agonistes, Méthadone
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale.
L''altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules
et l''utilisation de machines.
+ Barbituriques, benzodiazépines et apparentés
Risque majoré de sédation et de dépression respiratoire pouvant entraîner coma
et décès, notamment chez le sujet âgé. Il convient de limiter autant que possible
les doses et la durée de l’association.
+ Médicaments atropiniques
Risque important d''akinésie colique, avec constipation sévère.
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Lié au paracétamol :
Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrent l’absence
de toute malformation ou de toute toxicité foetale/néonatale. Les études épidémiologiques
consacrées au neurodéveloppement des enfants exposés au paracétamol in utero produisent
des résultats non concluants.
Lié à la codéine :
En clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence une augmentation
du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart des études épidémiologiques
écartent un risque malformatif.
Les études réalisées chez l''animal ont mis en évidence un effet tératogène.
En conséquence, si cela s’avère nécessaire d’un point de vue clinique, l''utilisation
ponctuelle de DAFALGAN CODEINE, comprimé effervescent sécable peut être envisagée
au cours de la grossesse ; cependant, il devra être utilisé à la dose efficace
la plus faible, pendant la durée la plus courte possible et à la fréquence la
plus réduite possible.
En cas d''administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphino-mimétiques
de ce médicament (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né
après de fortes doses avant l''accouchement, risque de syndrome de sevrage en
cas d''administration chronique en fin de grossesse).
Allaitement
Ce médicament est contre-indiqué pendant l''allaitement (cf. rubrique Contre-indications)
Le paracétamol et la codéine passent dans le lait maternel.
La conduite à tenir au cours de l’allaitement est conditionnée par la présence
de codéine.
A des doses thérapeutiques normales, la codéine et son métabolite actif peuvent
être présents dans le lait maternel à des doses très faibles et il est peu probable
qu''elle entraîne des effets indésirables chez l''enfant allaité. Cependant, si
la patiente est un métaboliseur CYP2D6 ultra-rapide, une quantité importante du
métabolite actif, la morphine, peut être présente dans le sang maternel ainsi
que dans le lait maternel. Dans de très rares cas, ces taux élevés peuvent entrainer
des symptômes de toxicité opioïde chez l''enfant (somnolence, difficulté de succion,
pauses voire dépressions respiratoires et hypotonie) qui peuvent être fatals.
Fertilité
Lié au paracétamol :
En raison du mécanisme d’action potentiel sur les cyclo-oxygénases et la synthèse
de prostaglandines, le paracétamol pourrait altérer la fertilité chez la femme,
par un effet sur l’ovulation réversible à l’arrêt du traitement.
Des effets sur la fertilité des mâles ont été observés dans une étude chez l''animal.
La pertinence de ces effets chez l''homme n''est pas connue.
Lié à la codéine :
Il n’y a pas de données chez l’animal concernant la fertilité mâle et femelle.
Effets sur l''aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L''attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs
de machines, sur les risques de somnolence dus à la présence de codéine.
Effets indésirables
LIES AU PARACETAMOL
Quelques rares cas de réactions d''hypersensibilité à type de choc anaphylactique
(hypotension (en tant que symptôme d''anaphylaxie)), œdème de Quincke, érythème,
urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leur survenue impose l''arrêt définitif
de ce médicament et des médicaments apparentés.
De très rares cas de réactions cutanées graves (pustulose exanthématique aiguë
généralisée, nécrolyse épidermique toxique et syndrome de Stevens-Johnson) ont
été rapportés et imposent l’arrêt du traitement.
De très exceptionnels cas de thrombopénie, leucopénie et neutropénie ont été signalés.
Des cas de diarrhées, de douleurs abdominales, d’augmentation des enzymes hépatiques
(alanine aminotransférase, aspartate aminotransférase, phosphatase alcaline, gamma-glutamyl
transférase), d’INR augmenté ou diminué ont été rapportés.
LIES A LA CODEINE
Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables de la codéine sont comparables
à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés.
Possibilité de :
o sédation, euphorie, dysphorie, hallucination,
o myosis, myoclonies, rhabdomyolyse, paresthésies, syncope, tremblements, rétention
urinaire, insuffisance rénale,
o réactions d''hypersensibilité (prurit, urticaire et rash),
o constipation, nausées, vomissements,
o somnolence, états vertigineux,
o bronchospasme, dépression respiratoire (voir rubrique Contre-indications)
o syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur
d''un spasme du sphincter d''Oddi, survenant particulièrement chez les patients
cholécystectomisés,
o abus. L’utilisation prolongée entraîne un risque de dépendance médicamenteuse
(voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d''emploi).
Il existe un risque de syndrome de sevrage à l''arrêt brutal du traitement, qui
peut être observé chez l''utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée
à la codéine pendant la grossesse (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament
est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque
du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté
via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament
et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance
- Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Surdosage
SURDOSAGE EN PARACETAMOL :
Le risque d’une intoxication grave peut être particulièrement élevé chez les sujets
âgés, chez les jeunes enfants, chez les patients avec une atteinte hépatique,
en cas d''alcoolisme chronique, chez les patients souffrant de malnutrition chronique
et chez des patients recevant des inducteurs enzymatiques. Dans ces cas, l''intoxication
peut être mortelle.
Symptômes
Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, malaise, sudation, douleurs abdominales
apparaissent généralement dans les 24 premières heures.
Un surdosage à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chez l''adulte
et 150 mg/kg de poids corporel chez l''enfant en une seule prise, provoque une
cytolyse hépatique susceptible d''aboutir à une nécrose complète et irréversible
se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique,
une encéphalopathie pouvant aller jusqu''au coma et à la mort.
Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la
lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine
pouvant apparaître 12 à 48 heures après l''ingestion. Les symptômes cliniques
de l’atteinte hépatique sont généralement observés après 1 à 2 jours, et atteignent
un maximum après 3 à 4 jours.
Conduite à tenir
Transfert immédiat en milieu hospitalier.
Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol,
dès que possible à partir de la 4ème heure après l''ingestion.
Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.
Le traitement du surdosage comprend classiquement l''administration aussi précoce
que possible de l''antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale si possible
avant la dixième heure.
Traitement symptomatique.
Des tests hépatiques doivent être effectués au début du traitement et répétés
toutes les 24 heures. Dans la plupart des cas, les transaminases hépatiques reviennent
à la normale en 1 à 2 semaines avec une restitution intégrale de la fonction hépatique.
Cependant, dans les cas très graves, une transplantation hépatique peut être nécessaire.
SURDOSAGE EN CODEINE :
Signes chez l''adulte :
Dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, ralentissement respiratoire),
somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie, œdème pulmonaire (plus rare).
Signes chez l''enfant : (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique)
Ralentissement de la fréquence respiratoire, pauses respiratoires, myosis, convulsions,
signes d''histaminolibération : "bouffissure du visage", éruption urticarienne,
collapsus, rétention urinaire.
Conduite d''urgence :
Assistance respiratoire.
Administration de naloxone.
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTALGIQUE PERIPHERIQUE / ANALGESIQUE OPIOIDE,
Code ATC : N02BE51.
N : système nerveux central.
Mécanisme d’action
Paracétamol : antalgique - antipyrétique.
Phosphate de codéine : antalgique central.
L'association de paracétamol et de phosphate de codéine possède une activité
antalgique significativement supérieure à celle de ses composants pris isolément,
avec un effet plus prolongé dans le temps.
La codéine est un antalgique à faible action centrale. Elle exerce son effet grâce
à son action sur les récepteurs opioïdes µ bien que son affinité pour ces récepteurs
soit faible. Son effet analgésique est dû à sa conversion en morphine. La codéine,
en particulier lorsqu'elle est associée à d'autres antalgiques comme le paracétamol
a montré son efficacité dans le traitement des douleurs nociceptives.
Propriétés pharmacocinétiques
Le paracétamol et la codéine ont une absorption et une cinétique superposables
qui ne sont pas modifiées lorsqu'ils sont associés.
PARACETAMOL
Absorption
L'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations
plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.
Distribution
Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations
sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines
plasmatiques est faible.
Métabolisme
Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques
majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie
est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques.
Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P 450, est la formation d'un intermédiaire
réactif (le N-acétyl benzoquinone imine), qui, dans les conditions normales d'utilisation,
est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après
conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche, lors d'intoxications
massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
Elimination
L'élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée
par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80
%) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée.
La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures.
Variations physiopathologiques
Insuffisance rénale : en cas d'insuffisance rénale (voir rubrique Posologie et
mode d'administration).
Sujet âgé : la capacité de conjugaison n'est pas modifiée (voir rubrique Posologie
et mode d'administration).
CODEINE
Après ingestion orale, la codéine est bien absorbée et sa biodisponibilité relative
par rapport à la voie intramusculaire est de 40 à 70 %. Les concentrations plasmatiques
atteignent leur pic en 1 heure puis diminuent avec une demi-vie de 2 à 4 heures.
La codéine est métabolisée pour donner la codéine-6-glucuronide, la morphine et
la norcodéine.
L'élimination de la codéine et de ses métabolites se produit quasi-intégralement
par voie rénale (85 à 90 %), essentiellement sous forme de conjugués glucuroniques
; l'élimination est considérée comme complète au bout de 48 heures. Les pourcentages
de la dose administrée (produit libre + conjugué) retrouvés dans les urines sont
les suivants : environ 10 % sous forme de morphine, 10 % de norcodéine, 50 à 70
% de codéine. Près de 25 à 30 % de la codéine administrée se lie aux protéines
plasmatiques.
Données de sécurité préclinique
Aucune étude animale n’est disponible concernant l’association de paracétamol
et de codéine.
Lié au paracétamol :
Aucune étude conventionnelle s’appuyant sur les normes actuellement admises pour
évaluer la toxicité pour la reproduction et le développement n’est disponible.
Les études précliniques conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de génotoxicité,
de toxicité à dose répétée et de cancérogénèse n'ont pas montré de risque particulier
pour l'homme aux doses thérapeutiques.
A des doses hépatotoxiques, le paracétamol a démontré un potentiel génotoxique
et carcinogène (tumeurs au niveau du foie et de la vessie), chez la souris et
le rat. Cependant, cette activité génotoxique et carcinogène est considérée comme
liée aux modifications du métabolisme du paracétamol lors de l'administration
de doses ou de concentrations élevées et ne présente pas de risque pour l'utilisation
clinique.
Chez le rat, des effets sur la fertilité chez le mâle (oligospermie, motilité
spermatique anormale et diminution du potentiel fertilisant des spermatozoïdes)
à forte dose (500 et 1000 mg/kg de poids corporel par jour) ont été observés.
Lié à la codéine :
Les études précliniques de génotoxicité, de toxicité à dose répétée, de reprotoxicité
et de cancérogenèse n'ont pas montré de risque particulier pour l'homme aux
doses thérapeutiques.
A dose maternotoxique, une toxicité fœtale a été observée chez l’animal.
Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.
Liste des excipients
Bicarbonate de sodium, carbonate de sodium anhydre, acide citrique anhydre, sorbitol
(E420), docusate de sodium, benzoate de sodium (E211), povidone, aspartam (E951),
arôme naturel pamplemousse (dont traces d’éthanol, fructose, glucose, saccharose
et sulfites).
Incompatibilités
Sans objet.
Durée de conservation
3 ans.
Précautions particulières de conservation
A conserver dans l’emballage extérieur, à l’abri de l’humidité.
Tube : Bien reboucher le tube immédiatement après usage.
Nature et contenu de l'emballage extérieur
16 comprimés en tube (polypropylène).
40 comprimés sous film thermosoudé (aluminium-polyéthylène).
100 comprimés sous film thermosoudé (aluminium-polyéthylène).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Précautions particulières d'élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières
Liste I.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
upSA SAS
3, RUE JOSEPH MONIER
92500 RUEIL-MALMAISON
[Tel, fax, e-Mail : à compléter ultérieurement par le titulaire]
Numéro(s) d’autorisation de mise sur le marché
333 167-7 ou 34009 333 167 7 8 : 16 comprimés en tube (polypropylène).
556 125-2 ou 34009 556 125 2 0 : 40 comprimés sous film thermosoudé (aluminium-polyéthylène).
556 126-9 ou 34009 556 126 9 8 : 100 comprimés sous film thermosoudé (aluminium-polyéthylène).
Date de première autorisation/de renouvellement de l’autorisation
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}
Date de mise à jour du texte
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{JJ mois AAAA}
Dosimétrie
Sans objet.
Instructions pour la préparation des radiopharmaceutiques
Sans objet.
Ce médicament n'est plus ou ne sera bientôt plus disponible sur le marché.